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Rupture d'un barrage

Rupture d'un barrage en construction dans la région d'Attapeu
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Des centaines de personnes étaient portées disparues, mardi 24 juillet, au Laos au lendemain de l’effondrement d’un barrage hydroélectrique en construction dans ce petit pays d’Asie du Sud-Est, a annoncé l’agence de presse officielle laotienne.
Le barrage, situé dans la province d’Attapeu (Sud-Est), non loin de la frontière vietnamienne, s’est effondré lundi soir, libérant 5 milliards de mètres cubes d’eau et faisant « plusieurs morts et des centaines de disparus », a précisé l’agence de presse officielle du régime. « Plusieurs maisons ont aussi été détruites » dans la catastrophe, d’après l’agence.
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Près de 6 600 personnes étaient également sans abri mardi soir et les autorités tentaient de les évacuer de la zone sinistrée. La Thaïlande voisine a envoyé des secouristes en renfort, mais la zone sinistrée est entourée d’une forêt dense, ce qui pourrait compliquer les opérations.
Le premier ministre, Thongloun Sisoulith, s’est rendu sur place pour superviser les opérations, d’après l’agence de presse laotienne KPL. Phnom Pen s’est dit de son côté prêt à faire évacuer des habitants de la province cambodgienne de Stung Trend, frontalière avec le Laos, à quelque 70 kilomètres de la zone sinistrée.
Plusieurs dizaines de barrages sont actuellement en construction au Laos, qui exporte la majeure partie de son énergie hydroélectrique vers les pays voisins, notamment en Thaïlande.
Des barrages néfastes pour l’environnement et les économies locales
Depuis plusieurs années, des organisations environnementales expriment leurs inquiétudes quant aux ambitions hydroélectriques du Laos, notamment l’impact des barrages sur le Mékong, sa flore et sa faune, les populations rurales et les économies locales qui en dépendent.
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Le barrage de la province d’Attapeu, un projet de plus de 1 milliard de dollars, est en cours de construction depuis 2013. Il est développé par Xe Pian-Xe Namnoy Power Company (PNPC), une coentreprise formée par la société thaïlandaise Ratchaburi Electricity Generating Holding, l’entreprise coréenne Korea Western Power et la compagnie publique laotienne Lao Holding State Enterprise. 
Selon PNPC, « l’accident a été causé par des pluies continues qui ont fait s’accumuler d’importantes quantités d’eau dans le réservoir » du barrage.
D’une puissance de 410 mégawatts, il devait commencer à fournir de l’électricité à partir de 2019, d’après le site de PNPC. Et 90 % de l’énergie produite devait être exportée en Thaïlande, le reste étant distribué localement.
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Vidéo: Cliquez ici !

(Crédit vidéo "Le Monde")

 
<= Attapeu se trouve ici
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#REPORTERS  Il y a un an, le #Laos faisait les gros titres de la presse internationale lorsqu’un barrage du fleuve #Mékong a cédé, engloutissant des villages et provoquant des inondations spectaculaires. 
Enquête sur un désastre annoncé dans cette vidéo: 

Vidéo: Cliquez ici !

(Crédit vidéo "Reporter - France 24")

* Retrouvez les articles correspondants:  Agence REUTERS   Agence AFP    Agence PLANETE
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REUTERS  Dans la province d’Attapeu inondée, le 26 juillet. SOE ZEYA TUN / REUTERS
Plus de deux semaines après la rupture d’un barrage dans le sud du Laos, le bilan humain de la catastrophe reste difficile à évaluer : mardi 7 août, le gouverneur adjoint de la province d’Attapeu, où le désastre a eu lieu, a indiqué que 31 corps avaient été retrouvés et que « 130 personnes étaient portées disparues ».
Ce bilan est vraisemblablement très en deçà de la réalité : les experts indépendants parlent, au minimum, de plusieurs centaines de disparus, et certains médias régionaux évoquent le chiffre d’un millier de villageois dont on est sans nouvelles. Environ 6 000 personnes ont dû fuir lors de ce désastre consécutif à la rupture, lundi 23 juillet, d’un barrage encore en construction sur l’un affluent du Mékong : un flot de 5 milliards de mètres cubes d’eau s’est alors déversé dans la rivière Sékong, noyant de nombreux villages.
Dans ce pays « postcommuniste » au régime à parti unique, l’un des plus autoritaires de la région, l’information reste sévèrement contrôlée, ce qui rend encore plus difficile de se faire une idée précise de la situation dans les zones désormais inondées, situées aux frontières du Vietnam et du Cambodge. La province cambodgienne de StungTreng a d’ailleurs, elle aussi, subi les conséquences de la catastrophe, et plusieurs milliers de personnes ont dû être évacuées fin juillet.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  La rupture d’un barrage au Laos, chronique d’un drame annoncé
Le fait que le premier ministre laotien, Thongloun Sisoulith, ait tenu, au lendemain du désastre, une conférence de presse télévisée – dans un pays sans liberté d’expression pour les médias – donne une idée de l’importance de l’événement. L’accident est un sérieux revers pour la politique énergétique choisie par le régime. S’appuyant sur les perspectives de développement offertes par le potentiel hydroélectrique de ce pays montagneux sillonné de rivières, le gouvernement s’est fixé pour objectif de devenir « la batterie du Sud-Est asiatique » : 51 barrages ont déjà été bâtis, 46 autres sont en construction.
Une telle prolifération de retenues, dont la majorité sont le fruit de collaborations avec des firmes chinoises, n’a de cesse d’inquiéter les spécialistes. La catastrophe du 23 juillet est la première d’importance mais d’autres désastres avaient été évités par le passé, comme en septembre 2017, quand une retenue d’eau sur la rivière Nam Ao, au centre du pays, avait cédé sans faire de victime.
Sur le compte de la pluie
Les experts s’accordent à dire que la catastrophe de la province d’Attapeu n’était pas inévitable, et s’interrogent sur de possibles défauts de construction dans le complexe de barrages réunis sous l’appellation « Xe-Pian Xe Namnoy ». La retenue qui a cédé faisait partie d’un ensemble composé de deux barrages principaux et de cinq auxiliaires, destiné à produire 410 mégawatts. Il aurait dû entrer en fonction en 2019 et fournir son énergie – à 90 % – à la Thaïlande. Pour une fois, ce projet n’était pas chinois mais le fruit d’une collaboration entre une compagnie d’Etat laotienne, une entreprise thaïlandaise et deux groupes sud-coréens.
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AFP  L'effondrement lundi au Laos d'un barrage hydroélectrique en construction, qui a submergé au moins six villages de ce petit pays pauvre d'Asie du Sud-Est, a fait plusieurs morts et des centaines de disparus, ont annoncé mardi les autorités.
Il y a "plusieurs morts et des centaines de disparus", a annoncé l'agence officielle laotienne. Le pape François a envoyé ses "encouragements" aux autorités de ce pays communiste autoritaire, adeptes de la culture du secret, dans leur "assistance aux victimes de cette tragédie".
La Thaïlande voisine a envoyé des secouristes en renfort, mais la zone sinistrée est entourée d'une forêt dense, compliquant les opérations.
Le barrage est situé sur un affluent du Mékong dans la province d'Attapeu, dans le sud-est du Laos. Il s'est effondré lundi soir, libérant cinq milliards de mètres cubes d'eau, l'équivalent de plus de deux millions de piscines olympiques.
Quelques 6.600 personnes étaient également sans abri mardi soir et les autorités tentaient de les évacuer de la zone sinistrée.
Le principal opérateur thaïlandais du projet, Ratchaburi Electricity Generating Holding, a déclaré avoir reçu un rapport de l'exploitant du barrage, la Xe-Pian-Xe Namnoy Power Company (PNPC), confirmant qu'un barrage auxiliaire de 770 mètres de long "s'est effondré". "L'accident a été causé par des pluies continues qui ont fait s'accumuler d'importantes quantités d'eau dans le réservoir" du barrage, précise PNPC.
Des dizaines d'habitations dans la zone inondée sont totalement submergées, d'après des images aériennes filmées par les secours. D'autres, diffusées par l'agence officielle laotienne, montrent des dizaines de personnes, dont de jeunes enfants, entassées dans des barques.
Un total de 53 travailleurs sud-coréens qui se trouvaient sur place ont pu être évacués, selon Séoul.
Près de 24 heures après la rupture du barrage, les autorités continuaient à évaluer l'ampleur de la catastrophe.
"Nous n'avons pas encore d'informations officielles sur les pertes ou sur le nombre de victimes", a déclaré un responsable de la province d'Attapeu sous couvert d'anonymat.
Le Premier ministre Thongloun Sisoulith s'est rendu sur place pour superviser les opérations, d'après l'agence de presse laotienne KPL.
Phnom Pen s'est dit de son côté prêt à faire évacuer des habitants de la province cambodgienne de Stung Trend, frontalière avec le Laos, à quelques 70 kilomètres de la zone sinistrée.
Des dizaines de barrages, financés majoritairement par la Chine, sont actuellement en construction au Laos, notamment sur le Mékong.
"Dix sont déjà opérationnels, 10 à 20 encore en chantier et des dizaines d'autres sont en projets", a détaillé à l'AFP Toshiyuki Doi, de l'ONG Mékong Watch, basée au Japon.
"Batterie d'Asie du Sud-Est"
Enclavé au coeur de la péninsule indochinoise, le Laos, petit Etat rural et montagneux, ambitionne de devenir "la batterie de l'Asie du Sud-Est".
Traversé par un vaste réseau de rivières, le pays communiste tire désormais de l'exportation de l'énergie hydroélectrique une source de revenus importante, exportant la majeure partie de l'électricité vers les pays voisins comme la Thaïlande.
Les organisations environnementales ont exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes à ce sujet, mettant en avant l'impact des barrages sur le Mékong, sa flore et sa faune, sur les populations rurales, souvent déplacées, et sur les économies locales qui en dépendent.
Jusqu'ici, aucune évaluation environnementale complète n'a été réalisée.
Le barrage Xe-Pian-Xe Namnoy, un projet de plus d'un milliard de dollars, est en cours de construction depuis 2013. Il fait partie d'un projet plus vaste consistant en une série de cinq barrages sur les rivières HouayMakchanh, Xe-Namnoy et Xe-Pian.
Il est développé par Xe-Pian-Xe Namnoy Power Company, une coentreprise formée par la société thaïlandaise Ratchaburi Electricity Generating Holding, l'entreprise coréenne Korea Western Power et la compagnie publique laotienne Lao Holding State Enterprise.
D'une puissance de 410 mégawatts, il devait commencer à fournir de l'électricité à partir de 2019, d'après le site de PNPC. Et 90 % de l'énergie produite devait être exportée vers la Thaïlande, le reste étant distribué localement.
Un autre projet gigantesque est actuellement en cours au Laos: le barrage hydroélectrique de Xayaburi, construit par le groupe thaïlandais CH Karnchang dont le coût est évalué à 3,8 milliards de dollars pour une puissance de 1.285 mégawatts. Sa construction cause des tensions avec les pays voisins comme le Vietnam et le Cambodge qui craignent que cela perturbe leurs écosystèmes.
La catastrophe de Xe Pian-Xe Namnoy montre clairement que "ces barrages présentent des risques majeurs face à des phénomènes météorologiques extrêmes comme de très fortes pluies", a estimé Maureen Harris, de l'ONG International Rivers, interrogée par l'AFP.
"Or, ces phénomènes imprévisibles sont de plus en plus fréquents au Laos et dans la région en raison du changement climatique", a-t-elle ajouté.
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PLANÈTE  La rupture d’un barrage au Laos, chronique d’un drame annoncé
Un flot de cinq milliards de mètres cubes d’eau a été libéré lundi soir, submergeant au moins sept villages dans le sud-est du pays. Plusieurs morts sont à déplorer.
Par Bruno Philip et Harold Thibault Publié le 25 juillet 2018 à 06h38 - Mis à jour le 25 juillet 2018 à 14h23
Combien de personnes ont disparu dans la province d’Attapeu, dans le sud-est du Laos ? Les autorités laotiennes étaient incapables de le dire après que la rupture du barrage Xe-Pian Xe Nanmoy a libéré, lundi 23 juillet vers 20 heures, un flot de cinq milliards de mètres cubes d’eau qui a submergé au moins sept villages, emporté les maisons et contraint des habitants à se réfugier sur le toit des bâtiments restés debout, ou dans les arbres.
« Des centaines de personnes » manquent à l’appel, se contentait d’évaluer l’agence de presse officielle KPL, mardi 24 juillet. Dans cette région reculée d’un pays montagneux, et où le pouvoir se démarque par son opacité, le bilan est incertain.
Dans la matinée de mercredi, le consulat de Thaïlande au Laos faisait état de dix-neuf corps retrouvés. « Il y a 131 disparus », a finalement déclaré, mercredi dans la journée, le premier ministre Thongloun Sisoulith, alors que l’agence de presse officielle évoquait jusqu’ici « des centaines de disparus ».
Des images de la chaîne ABC Laos News montrent des villages dont ne dépassent plus de l’eau boueuse que les arbres et les toits. Dans une vidéo, une femme traumatisée monte avec son bébé dans une barque en bois et explique que sa mère est toujours réfugiée sur un arbre. Au moins 6 600 personnes sont sans logement.
La retenue est située sur un affluent du Mékong dans une région à l’extrême-sud, non loin des frontières du Vietnam et du Cambodge. Le projet de cette retenue d’eau, dont 90 % de la production était censé bénéficier à la Thaïlande une fois les travaux finis, est le fruit d’une collaboration entre l’Etat laotien, une entreprise thaïlandaise et deux groupes sud-coréens, dont une branche de SK, l’un des principaux conglomérats de Corée du Sud.
Le projet de 410 mégawatts devait entrer en opération en 2019. Il consiste en deux barrages principaux et cinq retenues auxiliaires qui devaient permettre de détourner trois branches de rivière. La filiale ingénierie et construction de SK a annoncé que la partie haute de l’un des ouvrages auxiliaires « a été emportée » dans la soirée de dimanche, après plusieurs jours de fortes pluies.
La retenue de 770 mètres de long et 16 mètres de haut aurait cédé un jour plus tard. Cinquante-trois travailleurs sud-coréens ont été évacués. Ce scénario interroge sur les faiblesses du système d’alerte des populations locales, même si le groupe SK dit avoir « immédiatement alerté les autorités et commencé à évacuer les villageois » dimanche soir.


Date de création : 08/01/2019 09:32
Dernière modification : 14/02/2019 08:30
Catégorie : - Année 2018
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